1943
Après la signature du pacte germano-soviétique de 1942 et le partage de l'Europe entre les deux grandes puissances (Allemagne, Europe du Nord et URSS, Europe du Sud), les forces Alliés déclenchent l'opération "Raser les moustaches de Staline". Le débarquement en Italie (sous occupation soviétique) a lieu en septembre.
Les parachutistes du 505ème RCT de la 82ème division américaine aéroportée doivent capturer un carrefour dans l'arrière-pays de Salerne occupé par un petit bataillon russe d'infanterie. Ils devront le tenir jusqu'à arrivée du gros des troupes débarquées.
Forces en présence (1000pts) :
505ème RCT du capitaine MacFlogus (North Africa)
Les cocos occupent l'autre côté du carrefour avec une compagnie d'infanterie et des canons AT. Et derrière un bosquet à droite, les T-34 appuyés par une autre compagnie d'infanterie se préparent à une prise de flanc.
Les parachutistes américains occupent toute leur zone sur la colline, avec les mortiers au centre. Les éléments d'infanterie du Tank Destroyer Platoon, qui n'ont pas encore vu les T-34, font des repérages sur le flanc gauche.Les salauds de communistes commencent les manoeuvres et se rapporchent de la ligne américaine. Les paras du flanc droit creusent des trous de souris, l'infanterie du Tank Destroyer Platoon remonte sur la colline pour trouver une bonne position de tir pour les M10 GMC. Et les mortiers lancent des fumigènes pour gêner l'avance des T-34. Sur le flanc gauche, les paras courent de couvert en couvert pour se rapprocher des bidasses russes qui sont de l'autre côté de la route.
Les tanks russes avancent doucement, avec l'infanterie à sa suite, et tuent sans trop faire exprès 2 unités américaines dans leurs trous de souris. Les canons anti-chars tentent de rééditer l'exploit, mais sans succès. Sur la gauche, l'infanterie repositionne sa mitrailleuse lourde pour accueillir dignement les américains qui se planquent derrière la butte.
Se sentant en veine les américains lancent l'assaut, les M10 GMC surgissent, guidés par leurs équipes de repérage. Un T-34 est détruit par 2 coups au but (dommage que les équipes de repérage aient été si prudents en ne mettant qu'un seul T-34 dans la ligne de tir des M10 GMC). Les mortiers enfument les tanks pour couvrir l'assaut des paras. Et justement, les paras se lancent à l'assaut des T-34. La première roquette du bazooka rate. Il n'y aura pas d'autre occasion pour une 2ème roquette, à bout portant, car les mitrailleuses des tanks viennent de faucher la moitié du peloton, malgré l'écran de fumée. Repli donc sur le flanc droit.
Sur le flanc gauche, nouveau mouvement d'approche, à couvert.
Les T-34 sortent de l'écran de fumée et retournent le feu aux blindés américains. C'est là qu'on voit la différence entre le blindage lourd d'un vrai tank et le blindage léger d'un simple canon automoteur. Les canons anti-char russes profitent de la débandade des paras rescapés pour leur envoyer quelques obus explosifs. Le commandant en second de la compagnie, seul survivant, avec une équipe de mortier léger, décide de se retirer.
La situation est critique pour les américains. Plus rien n'est en mesure d'arrêter l'avance des T-34 sur le flanc droit. Les mortiers arrivent quand même à tuer quelques fantassins parmi ceux qui suivent les tanks. Les équipes de repérage tentent de faire la même chose, mais les jeeps, sur lesquelles sont montées leurs mitrailleuses, sont bloquées par les branches basses d'un bosquet.
Sur le flanc gauche, le commandant de la compagnie sent qu'il y a un besoin urgent pour une action décisive. Il lance son peloton à l'attaque, vers l'infanterie russe (qui n'a pas jugée utile de creuser des trous de souris). Quelques russes tombent, la mitrailleuse lourde en haut des rochers est réduite au silence par un obus de mortier.
Les russes sont sous le choc avec cette dernière attaque. Avant même que le commandant russe n'ait eu le temps de remotiver ses troupes, le commissaire politique a rétabli la combativité de la compagnie à sa façon (radicale et expéditive la façon du commissaire !). Quelques américains tombent sous le feu en retour. Le commandant américain est contraint à se replier.
Sur la colline, les tanks russes achèvent la prise de flanc. Les rescapés américains (un demi-peloton de mortier et les éléments de repérage de Tank Destroyer) dégagent à la hâte les jeeps des branchages dans lesquels elles sont empêtrées et évacuent le position.
La libération de l'Italie soviétique s'annonce mal.
Bon, c'était donc ma première vraie partie de Flames of War. Et définitivement, j'aime ! Avec l'infanterie, il est difficile de se mettre en bonne position pour aller attaquer si on n'a pas le bon soutien et sans, on sent bien que ça ne passe pas. Là, j'ai fait des trucs (comme lancer l'assaut sur les T-34) pour tester, en sachant que ça aurait peu de chance de passer.
1000pts est un format un peu batard à mon avis entre le 600pts de découverte et le 1500pts d'un truc plus sérieux. À 1500pts, on peut avoir un véritable soutien à ses forces, tandis qu'à 1000pts, on a à peine de quoi prendre les choix obligatoires avec un soutien minimum. Bon, c'est vrai que quand on utilise mal ses forces c'est plus dur (comme se rendre compte que les mortiers de 81mm ont une portée de 100cm et non de seulement 80cm !!).
Enfin bref, j'aime. Il me me reste plus qu'à compléter ma compagnie et à acheter plus (sapeurs, artillerie para, tanks légers et canons AT) pour peindre plus.
Après la signature du pacte germano-soviétique de 1942 et le partage de l'Europe entre les deux grandes puissances (Allemagne, Europe du Nord et URSS, Europe du Sud), les forces Alliés déclenchent l'opération "Raser les moustaches de Staline". Le débarquement en Italie (sous occupation soviétique) a lieu en septembre.
Les parachutistes du 505ème RCT de la 82ème division américaine aéroportée doivent capturer un carrefour dans l'arrière-pays de Salerne occupé par un petit bataillon russe d'infanterie. Ils devront le tenir jusqu'à arrivée du gros des troupes débarquées.
Forces en présence (1000pts) :
505ème RCT du capitaine MacFlogus (North Africa)
HQ + 1 Bazooka + 1 SniperLes ruskoffs du Strelkovy Batalon du podpolkovik Ronnie-kovich (Ostfront)
Para Rifle Platoon (2 Squads + 1 Bazooka)
Para Rifle Platoon (2 Squads + 1 Bazooka)
Para Mortar Platoon
Self-Propelled Tank Destroyer Platoon (1 section de M10 GMC)
HQ + 2 45mm obr 1942
Strelkovy Company (1 platoon + 1 HMG)
Strelkovy Company (1 platoon)
Tank Destruction Company (2 57mm ZIS-2 AT platoons)
Tankovy Company (2 T-34 & 3 T-34/57)
Les cocos occupent l'autre côté du carrefour avec une compagnie d'infanterie et des canons AT. Et derrière un bosquet à droite, les T-34 appuyés par une autre compagnie d'infanterie se préparent à une prise de flanc.
Les parachutistes américains occupent toute leur zone sur la colline, avec les mortiers au centre. Les éléments d'infanterie du Tank Destroyer Platoon, qui n'ont pas encore vu les T-34, font des repérages sur le flanc gauche.Les salauds de communistes commencent les manoeuvres et se rapporchent de la ligne américaine. Les paras du flanc droit creusent des trous de souris, l'infanterie du Tank Destroyer Platoon remonte sur la colline pour trouver une bonne position de tir pour les M10 GMC. Et les mortiers lancent des fumigènes pour gêner l'avance des T-34. Sur le flanc gauche, les paras courent de couvert en couvert pour se rapprocher des bidasses russes qui sont de l'autre côté de la route.
Les tanks russes avancent doucement, avec l'infanterie à sa suite, et tuent sans trop faire exprès 2 unités américaines dans leurs trous de souris. Les canons anti-chars tentent de rééditer l'exploit, mais sans succès. Sur la gauche, l'infanterie repositionne sa mitrailleuse lourde pour accueillir dignement les américains qui se planquent derrière la butte.
Se sentant en veine les américains lancent l'assaut, les M10 GMC surgissent, guidés par leurs équipes de repérage. Un T-34 est détruit par 2 coups au but (dommage que les équipes de repérage aient été si prudents en ne mettant qu'un seul T-34 dans la ligne de tir des M10 GMC). Les mortiers enfument les tanks pour couvrir l'assaut des paras. Et justement, les paras se lancent à l'assaut des T-34. La première roquette du bazooka rate. Il n'y aura pas d'autre occasion pour une 2ème roquette, à bout portant, car les mitrailleuses des tanks viennent de faucher la moitié du peloton, malgré l'écran de fumée. Repli donc sur le flanc droit.
Sur le flanc gauche, nouveau mouvement d'approche, à couvert.
Les T-34 sortent de l'écran de fumée et retournent le feu aux blindés américains. C'est là qu'on voit la différence entre le blindage lourd d'un vrai tank et le blindage léger d'un simple canon automoteur. Les canons anti-char russes profitent de la débandade des paras rescapés pour leur envoyer quelques obus explosifs. Le commandant en second de la compagnie, seul survivant, avec une équipe de mortier léger, décide de se retirer.
La situation est critique pour les américains. Plus rien n'est en mesure d'arrêter l'avance des T-34 sur le flanc droit. Les mortiers arrivent quand même à tuer quelques fantassins parmi ceux qui suivent les tanks. Les équipes de repérage tentent de faire la même chose, mais les jeeps, sur lesquelles sont montées leurs mitrailleuses, sont bloquées par les branches basses d'un bosquet.
Sur le flanc gauche, le commandant de la compagnie sent qu'il y a un besoin urgent pour une action décisive. Il lance son peloton à l'attaque, vers l'infanterie russe (qui n'a pas jugée utile de creuser des trous de souris). Quelques russes tombent, la mitrailleuse lourde en haut des rochers est réduite au silence par un obus de mortier.
Les russes sont sous le choc avec cette dernière attaque. Avant même que le commandant russe n'ait eu le temps de remotiver ses troupes, le commissaire politique a rétabli la combativité de la compagnie à sa façon (radicale et expéditive la façon du commissaire !). Quelques américains tombent sous le feu en retour. Le commandant américain est contraint à se replier.
Sur la colline, les tanks russes achèvent la prise de flanc. Les rescapés américains (un demi-peloton de mortier et les éléments de repérage de Tank Destroyer) dégagent à la hâte les jeeps des branchages dans lesquels elles sont empêtrées et évacuent le position.
La libération de l'Italie soviétique s'annonce mal.
Bon, c'était donc ma première vraie partie de Flames of War. Et définitivement, j'aime ! Avec l'infanterie, il est difficile de se mettre en bonne position pour aller attaquer si on n'a pas le bon soutien et sans, on sent bien que ça ne passe pas. Là, j'ai fait des trucs (comme lancer l'assaut sur les T-34) pour tester, en sachant que ça aurait peu de chance de passer.
1000pts est un format un peu batard à mon avis entre le 600pts de découverte et le 1500pts d'un truc plus sérieux. À 1500pts, on peut avoir un véritable soutien à ses forces, tandis qu'à 1000pts, on a à peine de quoi prendre les choix obligatoires avec un soutien minimum. Bon, c'est vrai que quand on utilise mal ses forces c'est plus dur (comme se rendre compte que les mortiers de 81mm ont une portée de 100cm et non de seulement 80cm !!).
Enfin bref, j'aime. Il me me reste plus qu'à compléter ma compagnie et à acheter plus (sapeurs, artillerie para, tanks légers et canons AT) pour peindre plus.
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